Légende sur l'atoll Jonhston

Bonjour à toutes et à tous,

Comme déjà dit à Amabile mon lieu d’étude est la Polynésie française ce qui est relativement loin de l'atoll Johnston. Qui plus est ledit atoll est vide de population humaine ce qui l’éloigne de mon domaine d’étude, à savoir l’ethnologie.

Ceci dit comme je lui avais promis je me suis renseigné dessus au près de mes contacts polynésiens. Comme vous le savez peut-être, ou pas d’ailleurs, les populations polynésiennes viennent à l’origine d’une migration d’Asie du sud-est par les austronésiens et ce il y a quelques milliers d’années. Voici une carte pour vous donner une idée de la diffusion de ce peuple ancien.


Il en résulte une remarquable unité culturelle de cette zone géographique, surtout en ce qui concerne les trois zones à l'est de la carte (Micronésie, Mélanésie et Polynésie), celles-ci ayant eu peu de contacts avec d’autres cultures avant la colonisation.
On peut remarquer par exemple que les légendes sur Maui (le demi-dieu que vous avez certainement vu dans Vaiana) sont présentes dans ces trois zones avec peux de variations. Et c’est justement d’une de ces légendes que je vais vous parler ou plus exactement d’une de ses variantes.

Un jour que Maui allait à la pêche avec ses frères, il les emmena plus loin que d’habitude en usant de sa magie pour qu’ils ne puissent par faire demi-tour. Il pêcha alors un poisson gigantesque, Te Ika A Maui (le poisson de Maui) ou le poisson terre. Après l’avoir pêché il dit à ses frères d’attendre pour le mettre à mort car il devait d’abord pratiquer des rituels pour demander pardon aux dieux. Evidemment ces frères n’en firent rien et alors que Maui était parti faire ses rituels, ils commencèrent à se disputer le poisson et à le tuer. Le poisson se débattant, de lisse il devint plein de relief, les coups et ses convulsions donnent naissance aux montagnes et au vallées de l’île du nord de la Nouvelle-Zélande car ce n’était pas pour rien qu’on l’appelait le poisson-terre puisqu’il devint l’île nord de la Nouvelle-Zélande.
Toujours est-il que tout ce remue-ménage interrompit Maui dans ses rituels et qu’il revint voir ses frères mais trop tard, le poisson-terre étant déjà mort.
La légende classique dit aussi que l’île du sud est Te Waka a Maui (le canot de Maui) et la plus petite île encore plus au sud est Te Punga a Maui (l’ancre de Maui).

Ça c’est pour la légende classique vous connaissez surement si vous avez été en Nouvelle-Zélande.
Seulement un de mes contacts, un vieux monsieur souvent considéré comme étant, au mieux, un original, au pire un vieux fou et appréciant un peu trop l’alcool et d’autres substances moins légales quoiqu’euphorisantes mais sources de légendes moins connues et beaucoup plus sombres m’a fait part d’une variante de cette légende.

Certes Maui était parti pratiquer des rituels pour apaiser les dieux mais comme dit la dispute de ses frères l'a interrompu. Qui plus est lorsque ses frères se sont disputés le poisson-terre et l’ont tué de leurs coups, des écailles et autres entrailles auraient jaillis de toute part. Le rituel d’apaisement de Maui ayant été interrompu, il n’aurait touché que l’archipel de Nouvelle-Zélande mais pas ces morceaux éparpillés qui seraient eux touché par la mort donnée lors d’un meurtre. Il s’agirait de tous ses petits ilots déserts comme l’est l’attoll Johnston. Seulement certains serait encore plus touché par la mort et serait donc maudit. Mon contact m’a laissé entendre qu’il en serait ainsi de l’attoll Johnston.

Maintenant comme dit auparavant il s’agit d’une sorte de vieux fou et il aime bien attirer l’attention en racontant des légendes qui font peur. Je le soupçonne même d’en inventer certaines. Mais comme j’avais promis à Amabile de me renseigner de me renseigner sur la question et de poster sur le forum ce que je trouverai, je m’exécute même si je ne suis pas sûr que ça aide beaucoup à trouver monsieur Blassi.

Histoire de compléter ce que je viens d'écrire, le caractère maudit de ces ilots est ce qui explique qu'ils soient totalement déserts. Les autochtones auraient même tendance à les éviter. Mon contact m'a même laissé entendre qu'il n'y avait que nous les occidentaux (en l’occurrence les américains) pour être assez bêtes pour y aller.

Ah oui ma fille Louise a 8 ans elle a beaucoup aimé Vaiana, son moment préféré c'est quand Maui chante, elle répète souvent "hey, pâté de crabe !".

Désolé de commencer par répondre sur ce sujet et non sur les explications importante de Thomas Martin que je viens de parcourir. Mais je pense avoir compris quelque chose vis à vis de l'Atoll qui nous préoccupe. Ça m'a l'air complètement fou alors je le soumets à votre sagacité (et ça pourrait expliquer bien des choses).

Les premières notes de Blassi, datée de 79, font état de 5 îles dans l'Atoll Johnston. Toutes les suivantes à partir de 85 n'en mentionne plus que 4. Wikipedia n'en mentionne elle non plus que quatre (en français comme en anglais). Plus surprenant encore, ces premières notes font état d'une population autochtone (plus de 500 habitants a priori) qui disparaît complètement de toutes les sources consultables aujourd'hui.
Pour couronner tout cela, des notes rapides au verso d'une feuille imprimée mentionne brièvement les termes d'un contrat dit "de la perle" (mais je ne pense pas qu'il s'agisse du traité de la Perle, juste d'une blague de ceux qui ont rédigés ce contrat) liant les USA et les habitants de l'île et ce dernier est pour le moins stupéfiant. De ce que je peux déchiffrer de l'écriture de Blassi (Dieu que c'est mal écrit), les habitants s'engagent à ne pas "menacer" les États-Unis ni à s'allier avec une autre nation souveraine. Les USA en retour s'engage à assurer l'indépendance des habitants ainsi qu'à leur fournir une aide matériel directe et relativement conséquente.
Blassi lui même (mais je ne sais pas s'il s'agit vraiment de notes de M. Blassi ou d'une tierce personne) indique : "Équilibre ???" avant d'ajouter une série de caractère assez semblable à ceux que j'ai partagé avec Jean Marais.

Quelle est cette population ? Comment ont-ils réussis à intimider les USA au point de leur extorquer un traité à ce point en leur faveur ? Qu'est ce que cela à a voir avec notre affaire ? Et pourquoi ces autochtones d'une île perdue ont-ils été aussi puissamment dissimulés… et écartés du monde ???

Au fur et à mesure que je rédige ce message, je me met à partager les inquiétudes de M. Martin et me demande si nous n'avons pas mis le nez dans un dossier que nous n'étions pas censé ouvrir.