Informations sur Jean Blassi

Je vais ouvrir un nouveau sujet afin que nous puissions résumer ici ce que l'on sait sur le frère de Blassi qui semble impliquer dans des affaires qui pourraient être liées à la notre.
Madame Dubois, pouvez-vous activez vos réseaux pour rassembler des informations à ce sujet ?

Bonjour tout le monde,
J’ai de nouveaux éléments importants qui me font douter de beaucoup de choses.
A priori tout le monde n’a pas reçu le mail de Margarit Vartouhi, mais ce mail m’a fait un choc, et différent de ce que vous pensez probablement.

Je vous raconte une journée difficile, mon jeudi 26 janvier 2023.

Dès le matin, j’ai été contacté par la brigade criminelle pour une identification d’un corps. Cela ne m’était jamais arrivé et je me demande pourquoi moi, qui pourrais-je identifier ? A la morgue on me présente le corps mutilé d’une jeune femme avec des hiéroglyphes fait au couteau sur une grande partie de son corps. J’ai reconnu sans mal Daw Mya Aye, la jeune femme venue en France avec M. Blassi. D’après les dires du légiste, le corps (que je trouve horrible à vomir à ce moment-là) a été bien nettoyé, il m’a dit n’avoir jamais vu une chose pareille, que son ventre était ouvert quand elle a été découverte dans les catacombes dans la nuit du lundi 23 au mardi 24.

Je suis allé me renseigner, comment a-t-elle pu quitter l’hôpital sans que j’en sois informé ? Toute demande devant passer par nos services, et comme je suis chargé de son cas, par moi. Je suis allé à l’hôpital, elle en est sortie le lundi même (le 23 janvier), le registre précise 2 personnes : Léon Blassi et un certain Dr Smith. J’ai interrogé l’infirmière qui a validé la sortie, lui précisant que la police viendrait sans doute aussi.
J’ai appris que cela avait duré longtemps, presque toute la journée :
-car les documents n’étaient pas les mêmes que d’habitudes, soi-disant un nouveau formulaire (j’ai vérifié et ils ne provenaient pas de nos services).
-qu’ils ont essayé de m’appeler toute la journée sans succès (j’ai vérifié mon journal d’appel, je n’ai eu aucun appel ce jour-là, ni pub, ni boulot, ni ami, ce que je trouve très étonnant maintenant)
-le médecin, étranger, n’avait pas de document officiel attestant ses compétences.
-la patiente était sous médication lourde et devait être déplacée en fauteuil.
J’ai convaincu la sécurité de me laisser voir les enregistrements, je confirme que c’était bien Léon Blassi.

J’ai donné ses informations à la police, Amabile (ou Marie), vous risquez d’avoir de la visite.

Alors, lorsque je reçois le mail de Margarit Vartouhi le soir même, j’avoue que j’ai été surpris et suspicieux. Aussi le lendemain, j’ai bêtement contacté le Lycée Claude Monet au Havre où enseigne Jean Blassi, il n’a raté aucun cours de l’année, il a même participé aux fêtes de fin d’année organisé par le lycée. Il n’a donc pas pu être je ne sais où.

Donc, Margarit, je voudrais poser des questions :
-Comment pouvez-vous reconnaître un simple professeur de lycée normand qui n'a rien de particulier ? Ou d’où le connaissiez-vous avant ?
-Comment avez- vous pu décrire une scène de crime d’une affaire tout juste ouverte aussi fidèlement ?
-Vous commencez votre récit il y a 2 semaines, mais quelques jours ce n’est pas très claire, quand avez-vous vu cette scène ?

Vous avez l'air d'en savoir beaucoup, ou peut être vous essayez de nous diriger vers une fausse piste à l'étranger, trop loin pour nous.

Je me dis que je ne sais pas si on peut vous faire confiance. Et je reconnais bien sûr aussi, qu’en vérité, personne ne peut vraiment faire confiance à personne, nous nous connaissons à peine finalement.

Cette affaire est de pire en pire.

Cordialement,

Thomas Martin

Bonsoir à tous,

Je vous prie d'excuser mon retour tardif sur ce forum, j'ai été prise ces dernières semaines par d'autres affaires tant sur le plan professionnel que personnel.

J'ai cependant eu le temps de me renseigner sur Jean Blassi, quoique je ne comprenne que peu votre soudain intérêt pour lui. Auriez-vous reçu d'autres renseignements ?

Jean Blassi est connu comme un enseignant apprécié de ses collègues et de ses élèves. Comme vous l'avez déjà noté il est d'une assiduité sans faille: on ne lui connaît aucun arrêt maladie ces 5 dernières années. Quoique strict, il est beaucoup aimé par ses élèves, car il est une mine de connaissances absolue. J'ai eu l'occasion de discuter avec lui lors de mon enquête sur la disparition de M. Léon Blassi, et je peux confirmer que Jean est un homme brillant d'intelligence et d'une culture sans limite. À tel point qu'on pourrait presque se demander pourquoi il n'a pas cherché à poursuivre une autre direction et devenir enseignant-chercheur. Il est féru d'histoire et d'une connaissance encyclopédique sur la Mésopotamie, en particulier l'épopée de Gilgamesh dont il peut réciter des passages entiers par coeur!

Quelque chose qui m'avais cependant frappé est son manque d'intérêt pour la disparition de son frère: pour quelqu'un que la connaissance passionne à ce point, il est tout de même bien incongru de vouloir "laisser [son] frère vivre sa vie, ses affaires sont les siennes et ne [le] concerne point, tout comme elles ne devraient pas [m'] intéresser". Mise à part cette dernière remarque un peu acerbe, je garde de M. Jean Blassi le souvenir d'un homme poli et distingué.

***

Sur un autre sujet, à savoir les "hommes en noir", j'ai pu discuter avec une de mes connaissances (dont je peux certifier l'authenticité et la véracité des informations qu'elle me donne), et selon elle ce modus operandi n'est pas du tout typique des services français sur le territoire métropolitain. Ce genre de procédure non-protocolaire est plutôt utilisée par des États lorsqu'ils ne sont pas sur leur territoire propre. Cela vaudrait probablement le coup de réfléchir à quels États pourraient avoir intérêt à en savoir plus sur Léon Blassi. Du fait de l'Atoll Johnson, je pense que les États-Unis pourraient en faire partie, quoique ce manque de discrétion me ferait plutôt penser à une association privée (de malfaiteurs) ou un état moins puissant.

Cordialement,

Anne Dubois

Et dans ma stupéfaction j'en ai oublié ma principale question : les Blassi seraient mêlés à un meurtre ?!

Je vous transmet mot pour mot le courriel d'une connaissance souhaitant rester anonyme et que nous désignerons donc ci après sous le nom de Margarit Vartouhi.

«
Donc, il y a deux semaines, un ancien camarade de guerre yézidi me contacte pour soliciter mon aide dans ce qui apparait au premier abord comme une querelle d'"honneur" comme le Moyen-Orient en connait tant. Pour ceux qui ne les connaissent pas, les Yézidis sont une petite ethnie kurdophone, pratiquant une religion pré-islamique probablement cousine du zoroastrianisme, mais qui ont souvent été dépeints par les musulmans comme étant des diabolistes (histoire de justifier des pogroms, bien sûr). Sur le moment, je m'attends au mieux à une réunion d'anciens combattants et au pire à devoir ramenener avec moi une candidate à l'asyle en France après une bonne demonstration de force.

Quoiqu'il en soit, les voyages au Kurdistan irakien sont assez fiables en ce moment, on prend le train pour l'Allemagne puis l'avion jusqu'à Erbil, la capitale, et après on se débrouille sur place. Je me suis donc assez vite retrouvé dans un groupe comportant plusieurs Yézidis locaux, une Turque d'extrême-gauche, et un Kurde et un Assyrien venus de Rojava (officiellement le Nord-Est de la Syrie). Linguistiquement ce n'est pas tout simple, entre nous nous arrivons bien à nous comprendre mais avec la population environante, ceux d'entre nous parlant le Kurmanji font face à la barrière de la langue avec le Sorani local. Je comprends rapidement que l'affaire n'a rien de simple, et après des (chaleureuses) retrouvailles à distance de vue du Mont Sinjar nous partons vers le Nord, sur la piste d'une disparition peut-être volontaire, peut-être forcée.

Bon, là je dois expliquer la situation aux confins de la Turquie et du Kurdistan: l'armée turque occupe illégalement toute une série de positions stratégiques le long de la frontière, côté irakien, d'où ils mènent la guerre contre les refuges du PKK (rebelles kurdes gauchistes de Turquie) en territoire irakien. Bien sûr, ils ont "nettoyé" leur zone tampon de civils, mais cela n'empêche apparemment pas un projet de champ de pétrole, dont j'ignorais l'existence jusque-là. Bizarrement, le champ est nommé ni en Turc ni en Sorani (la langue officielle du Kurdistan irakien), mais Môrik, qui signifie "perle" en Kurmanji. Nous avions pistée la nièce de mon camarade jusqu'à cette zone de guerre, et après avoir récupéré vivres et munitions auprès des forces kurdes nous avons soigneusement préparé l'infiltration vers le champ en question.

J'en profite ici pour me plaindre que cette tâche était compliquée par l'équipement sophistiqué des Turcs, developpé en partenariat avec des grandes firmes européennes, comme le Français Thalès. Comment pouvons nous nous tenir droits dans nos bottes face à l'impérialisme russe alors que nous soutenons l'impérialisme turc?

Mais bon, ce n'est même pas le pire. L'observation du champ sur plusieurs jours a révelé plusieur choses anormales, voir surréelles. Déjà, des gens, des camions, du matériel y affluent, mais rien ne semble jamais en sortir, pas même des camions vides. Qu'est ce qui peut bien les faire disparaitre dans ces grands immeubles de béton au milieu des forages? D'autre part, j'ai plusieurs fois crue reconnaitre un personnage à travers mes jumelles. Cela a mis peu de temps à percuter, mais il s'agissait d'un homme que j'avais déjà rencontré socialement: Jean Blassi, frère de Léon et aux dernières nouvelles enseignant dans le secondaire, en France. Que vient-il faire ici? Qu'est-ce qu'un prof de lycée sans histoires fout dans ce merdier chaotique? Pourquoi ces bouchers de turcs semblent le traiter comme un personnage important? Je ne sais même pas comment je suis aussi profondemment convaincue de l'identité d'une personne que je n'ai observée qu'aux jumelles et rencontrée une poignée de fois auparavant; mais j'en suis convaincue.

Après plusieurs jours sans nouvelles de la nièce et à nous cacher des patrouilles turques, nous avons décidé de nous infiltrer dans le champ proprement dit. Mais en chemin nous sommes tombés nez à nez avec l'horreur, au détour d'une colline, dans un contrebas, un genre de carrière, gisait une personne horriblement mutilée, mais bien vivante. Je pense être une femme endurcie, j'ai effectué quatres tours de combat dans les YPJ, dont trois contre Daesh, mais je n'avais jamais vu auparavant pareille horreur. Je pense que nous sommes tous restés choqués un instant avant de tenter de secourir la personne, puis des coups de feu ont éclatés, un accrochage entre Turcs et PKK sans doute, mais qui sur le vif nous a fait prendre nos jambes à notre coup dans la confusion.

Le reste de cette nuit est confus dans mes souvenirs, mais je n'oublierais jamais ce visage torturé, cette voix qui criait sans mots, ces hieroglyphes taillées dans la chair et ces organes, vivants, à l'air libre. À y réflechir je ne comprends même pas comment la victime pouvait être encore en vie. Il se passe vraiment quelque chose de mal là-bas et je ne comprends pas comment ni pourquoi Jean Blassi se trouvait là, mais peut-être que son frère Léon en sait quelque chose...je vous supplie, vous qui êtes toujours en France, de lui tirer les vers du nez.
»

Comme vous pouvez le voir, cette personne prétend que Jean B. est présent simultanément au Kurdistan et au Havre ce qui laisse à penser ou bien que Margarit nous met volontairement sur une fausse piste ou bien que le Lycée nous ment… ce qui me parait surprenant. Ce serait aussi ridicule que quelqu'un qui dirait que Léon était…
Euh…
Monsieur Martin, quelle confiance avez vous dans le secrétariat de l'hopital ? Y a t-il des caméras de surveillance ? En particulier sur la plage horaire entre 16h et 17h ???

PS : Pas de nouvelle de la police.

Réponse rapide à Amabile (ou Marie),

Oui, je fais confiance au secrétariat de l'hôpital et oui j'ai consulté les caméras de surveillance. J'ai reconnu Léon Blassi lors de son arrivée avec un homme qui m'ai inconnu vers 9h/9h30 du matin (c'est très tôt pour un transfert) ainsi que lors de son départ vers 16h. Je n'ai pas vérifié tout du long sa présence, l'agent de sécurité faisait des bonds en avant sur l'enregistrement.

J'ai un peu exagéré en disant "toute la journée", le formulaire de sortie de la patiente est noté à 15h45. C'est courant d'arrondir, donc je dirai qu'à 16h Léon Blassi n'était plus dans les locaux de l'hôpital mais qu'il y était encore à 15h30. Donc, non je ne sais pas ce qu'il faisait de 16 à 17h.

Pourquoi cette précision ?

Bonjour,
Je rebondis sur les interrogations que vous vous posez.
Vous parlez de sacrifice avec des symboles égyptiens, de Mésopotamie, de personne présente à deux endroits au même instant.

Comme je l'ai signalé, la lettre de M. Nicolas Balleur fait référence au reptiliens du complot du même nom. Morbide ou pas, ma curiosité naturelle m'a incitée à faire quelques recherches pour voir de quoi il ressortissait plus exactement. Je trouve cette théorie toujours aussi stupide mais je ne peux m'empêcher de remarquer les corrélations entre ce qui nous soucie et la dite théorie.

Pour faire simple je vous copie ce que l'on peut trouver sur wikipedia à ce sujet dans l'article suivant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Reptile_humano%C3%AFde

" À la fin des années 1990, David Icke9, décrié pour être proche des cercles antisémites en Amérique du Nord9, popularise le thème des reptiles humanoïdes et le terme reptilien. Il échafaude une théorie du complot en mélangeant des thèses ufologiques, comme la théorie des anciens astronautes, et des œuvres de science-fiction comme la franchise Stargate ou la série V. Aux deux œuvres il reprend l'idée de voyages spatiaux, les métamorphoses et la volonté d'asservissement de l'humanité, reprenant et mélangeant des éléments choisis des deux fictions. Dans la première œuvre, il reprend l'idée d'origine extraterrestre des divinités antiques, mais au lieu de situer son récit dans l'ancienne égypte, il le situe au temps de l'antiquité sumérienne10,11,9,12 ; il emprunte à la seconde l'apparence des extraterrestres, la collaboration et la corruption des personnes de pouvoir (politique, économique, financier). Fritz Springmeier et Don Bradley les assimileront quant à eux aux figures bibliques des Nephilims. "

Vous remarquerez de vous mêmes les corrélations par rapport aux points que j'ai soulevé précédemment à savoir l'Egypte, la Mésopotamie et la présence au même endroit par le biais de la métamorphose.

Je vous rassure, je n'en suis pas encore à croire aux reptiliens mais je me dis que des personnes y croyant (ou voulant utiliser cette croyance) pourrait très bien l'utiliser pour organiser ou couvrir leurs actes.

Bonjour à vous.

Je voulais répondre hier matin, mais alors que je prenais connaissance du message de M. Martin qui provoquait en moi un mélange d'étonnement, d'interrogation et de refus, les agent de la police de Dijon sont venus toquer à ma porte pour me poser quelques questions au sujet de cette affaire qui commence à attirer beaucoup trop d'agents devant les domiciles des uns et des autres. Cela dit, à tout prendre, je vous conseille donc la police Dijonnaise plutôt que de pseudos-agent de services secrets inconnus. Malgré mes propos qui, je dois le confesser, ont du paraître plus que confus aux agents de la police, je m'en suis tenu quitte pour une simple garde à vue de 24h qui, quoi que pénible était fort loin d'être traumatisante.
J'ai par ailleurs suivi un interrogatoire tranquille dont je ne pourrais malheureusement pas vous fournir un transcript détaillé étant donné mon état. Cette affaire commence à sérieusement me porter sur le système. Mais, grosso modo, les questions des agent tournaient autour du meurtre décrit par M. Martin, événement sur lequel je n'ai guère aidé les enquêteur. Ils m'ont par ailleurs posés des questions sur Léon Blassi et je n'ai pu que confirmer le fait qu'il était présent avec moi de 16h à 17h au laboratoire de science politique de Dijon tout en confirmant aussi les remarques de Thomas faisant état de sa présence dans un hôpital parisien à 16h. Je pense que c'est cela qui a le plus énervé mes interlocuteurs qui persistaient à penser que je me moquais d'eux. Ils m'ont par ailleurs posé des questions sur le Dr Smith( que je ne connais pas, je leur ai indiqué que je pensais qu'il s'agissait d'un nom d'emprunt, mais je pense qu'ils s'en moquent complètement de mon avis) et étonnamment, plusieurs question sur Nicolas Balleur.
Finalement après 24h à l'ombre ils m'ont laissés repartir en me faisant signer un document et en me laissant leur numéro si je devais me souvenir ou découvrir un élément particulièrement important.

Je viens donc de rentrer chez moi et j'ai immédiatement bondi sur les notes que Blassi accumule sur ces anciens élèves que j'avais pris soin de ne pas lui rendre afin d'enquêter sur ce fameux Nicolas. J'ai mis deux bonnes heures à démêler les notes car Il ne s'agit pas véritablement d'un élève de Blassi au sens le plus strict du terme, dans le sens où il n'a jamais été sur les bancs d'un cour de ce dernier à l'université. Balleur semble plutôt être le contact de Blassi organisant ses cours au sein d'un institut privé mystique : l'École de Mystère Internationale. Il y dispense des cours relatif à l'ésotérique et ce genre de charlatanisme pour des tarifs prohibitifs. Ce qui est très bizarre (bon, nettement moins que le reste, mais je me raccroche à ce que je peux) c'est que les notes de Blassi et Balleur me laissent toutefois penser qu'il s'agissait là d'un travail "bénévole" de la part de Léon ce qui au prix des formations, me laisse perplexe.

Bonjour à tous,

Je viens de perdre le message que je rédigeais depuis plus d'une trentaine de minutes, donc je résumerais de manière plus courte et concise ce que je comptais y dire:

- l'histoire de Mme Vartouhi me semble abracadabrantesque. Jean Blassi n'a pas quitté la Normandie depuis le Nouvel An, qu'il a passé à Paris. De plus il n'a pas de passeport valide et ne peut donc pas voyager à l'international. Cependant si vous attester que nous pouvons lui faire confiance, j'intégrerais ces informations à mes recherches.

- @Amabile Marie, concernant votre GAV: il est impératif que vous vous souveniez du motif qui vous en a été donné. En effet, "Une personne peut être mise en garde à vue uniquement s'il lui est reproché un crime : Infraction la plus grave punissable par une peine de prison (homicide volontaire ou viol par exemple) ou un délit : Acte interdit par la loi et puni d'une amende et/ou d'une peine d'emprisonnement inférieure à 10 ans puni d'une peine d'emprisonnement." Hors je ne vois pas quel délit vous auriez bien pu commettre. Il est inquiétant que vous ayiez été soumis à ce régime. Je vous conseille de prendre contact au plus vite avec un avocat si ce n'a pas été déjà fait.

- Pour ce qui est de l'École des Mystères, un de mes collègues a déjà enquêté dessus. L'École à notre connaissance ne présente pas de danger en elle-même, cependant les personnages qui y peuvent s'y rassembler pourraient être plus inquiétants (la majorité des pratiquants restent cependant des pseudos-complotistes ou ésotéristes de bas étage). Il est cependant curieux que je n'aie pu nulle part trouver trace de ce que M.Blassi y enseignait. Je suis revenue sur mes notes de la visite que j'aie pu faire à son domicile durant sa disparition mais je n'y ai trouvé nulle référence à l'École des Mystères. En revanche, j'ai pu y voir cette note: "Mésopotamie - importance des racines funéraire. Désacraliser les morts = commun lors de victoire car prive l'ennemi de ses racines. Demander référence à Jean?"

Bien à vous,
Anne Dubois

PS: j'ai demandé à mon collègue de tirer le tarot de M. Léon Blassi (une des compétences qu'il a acquise à l'École de Mystères) et voici ce qu'il en est ressorti: Le Pape: une autorité morale à l'influence très forte, peut-être trop rigide. La roue de la Fortune: une opportunité à saisir, il sait ce qu'il veut, se  donne les moyens de le saisir. Le diable: suivre ses désirs, ses pulsions. Vous en ferez ce que vous voudres...